Auteur Sujet: Michael Laudrup  (Lu 9187 fois)

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

Hors ligne Динамо

  • Légende
  • *****
  • Messages: 2 751
  • Sexe: Homme
    • Voir le profil
Re : Michael Laudrup
« Réponse #15 le: 06 décembre 2008, 21:22:02 »
C'est trés vrai mais là il s'agit du fils Laudrup , à mon avis il mérite cet interêt . Quelle famille !!!
"When you coach a team such as Ajax , you must do the show and not only winning".  Morten Olsen

Hors ligne Динамо

  • Légende
  • *****
  • Messages: 2 751
  • Sexe: Homme
    • Voir le profil
Re : Michael Laudrup
« Réponse #16 le: 07 décembre 2008, 04:45:56 »
Le milieu du football est plutôt bien fourni en dynastie familiale, il y’a les Maldini, les Djorkaeff, les Cruyff, mais une particulière se distingue de par sa longévité: celle des Laudrup.

 La famille Laudrup est une des grandes familles du football, une famille productrice de grands champions, c’est cette particularité qui la rapproche du clan Kennedy qui, bien au-delà des drames qui la frappa, fournissait de grands hommes politiques. Même l’origine des deux clans part de la même base, c’est-à-dire l’union de personnes issues du même milieu et partageant la même passion.

Si l’union entre Joseph Kennedy et Rose Fitzgerald, tout deux enfant d’homme politique qui plus est ami, est le point de départ du clan Kennedy. Celle des Laudrup se situe dans l’union entre Finn Laudrup, footballeur et de Lone Skovdahl, sœur du footballeur, coéquipier et ami de Finn, Ebbe Skovdahl (un des grands entraineurs danois de ces dernières années).

Alors qu’ils n’ont pas encore 20 ans et que chacun vit encore chez ses parents, le couple Laudrup donne naissance en 1964 à un premier fils inattendu, Michael, puis un second cinq ans plus tard, Brian. Finn est un excellent joueur, dont le poste oscille entre le milieu de terrain et l’attaque, international danois à vingt reprises il transmet à ses deux garçons le virus du football.

Bien qu’ayant cinq ans d’écart il y’a une véritable symbiose entre les deux frères, leur comportement peut être assimilé à ceux de jumeau, leurs qualités: élégance, clairvoyance, technique au dessus de la moyenne et leurs défauts: facilité, diletantisme, inconstance peuvent être calqués l’un sur l’autre à tel point que lorsqu’ils évoluent sur le terrain ensemble on ne saurait faire la différence, tant leurs allures sont semblables.


Cependant, une différence vient s’immisser dans cette gémélité si parfaite, Michael préfère évoluer dans un jeu latin, tourné vers l’offensif, tandis que Brian penche plutôt du côté anglo-saxon comme le démontrera leurs débuts de carrière précoce et qui se confirmera par la suite.

L’ainé des Laudrup débute son périple étranger en 1983 à la Lazio pendant deux ans, sous forme de prêt, avant d’aller à la Juve, club auquel il appartenait, il va vivre des moments difficile durant son séjour en Italie, ne réussissant jamais vraiment à s’adapter, mais ses prestations moyenne à Turin ne l’empêcheront pas de briller en sélection où il fera un bon euro en France (1984) et une bonne coupe du monde au Mexique (1986). C’est surtout ça qui maintient sa réputation de grand joueur au pays. Alors imaginez la pression qui pèse sur les épaules de son jeune frère Brian au moment où il débute son périple étranger au Bayer Uerdingen. Passer derrière un père et un grand frère de talent. Mais cette première expérience va démontrer à quel point les deux frères sont en symbiose, c’est de l’échec de Michael que Brian a tiré les leçons qui lui ont permis de réussir des débuts plus honorables que son ainé, avant d’enchaîner toujours avec le même succès chez le grand Bayern. Mais l’inverse aussi est valable, c’est du succès de Brian que Michael puisa sa force pour enfin exploser à Barcelone. Mais malheureusement pour le peuple danois, leur sélection nationale ne bénéficiera pas de l’apport précieux de ce talentueux duo, dû à une querelle opposant le sélectionneur Richard Moller-Nielsen à Michael. Là encore Brian ne brisera pas l’osmose qui les lie en restant solidaire à son ainé.

1992 restera une grande année pour les frères Laudrup. Michael remporte la ligue des champions avec le Barça et Brian, suite à de nombreuses blessures qui l’empêcheront d’évoluer à son meilleur niveau au Bayern et à un repêchage de dernière minutes, dû à l’exclusion de la Yougoslavie, finira par se réconcilier avec son sélectionneur et mènera le Danemark au titre de champion d’Europe, en réussissant une prestation d’ensemble qui lui ouvrira les portes du Calcio, à la Fiorentina, comme son frère 9 ans plus tôt. Mais tout comme lui, il ne s’adaptera jamais au football italien.

Si 1992 fut une année faste pour les frères, les deux années qui suivirent fut noires, Michael est devenu le quatrième étranger du Barça (le quota étant de 3 à l’époque) derrière Koeman, Romario et Stoichkov, tandis que la situation de Brian n’est guère plus reluisante, car il passe le plus clair de son temps dans les tribunes de San Siro, son club, le Milan AC est surchargé d’étranger (Boban, Desailly, Savicevic, Papin, Raduciou ). Si bien que l’opposition tant attendue des deux frères, lors de la finale de la ligue des champions 1994 opposant leur club respectif, se passera dans les tribunes pour eux deux.

Après avoir subi un double échec en Italie, Brian prend la résolution de tourner le dos au football latin et reprendre la filière anglo-saxonne au Glasgow Rangers où il va écrire les plus belles pages de sa carrière en devenant le meilleur joueur non britannique à avoir joué au Rangers. Pendant ce temps là Michael réussit deux années brillantes au Real Madrid avec un titre de champion supplémentaire (son cinquième) en 95, dont l’apothéose fut atteint par cette victoire historique contre son ancien club à Bernabeu 5-0! Et une prestation magistrale de sa part, ensuite il fera une pige au Vissel Kobe (Japon) avant d’en terminer avec les compétitions de club à Amsterdam chez l’Ajax.


La coupe du monde 1998 en France, nous donnera enfin l’occasion de voir les frères Laudrup évoluer ensemble sur la plus haute scène internationale, ils nous doivent une revanche après le fiasco de l’Euro 96, et on ne sera pas déçu, surtout lors des matchs du second tour, le Nigeria qui partait archi favori contre les vikings danois est reparti avec une lourde défaite (1-4) avec un but de Brian et un geste de classe de Michael sous forme de passe décisive (une louche millimétrée) à Ebbe Sand. Mais malheureusement pour eux, ils butteront sur la marche suivante, en quart de finale face au tenant du titre brésilien et un Rivaldo des grands soirs. Quoi de plus beau que de mettre un termes à sa carrière internationale de cette façon là pour les frères Laudrup. Pour Michael ce sera la fin tout court, Brian, lui continuera encore deux ans, à Chelsea pour finir à l’Ajax, comme son frère ainé.

Alors que la seconde génération de Laudrup s’est arrêtée, une troisième pointe déjà le bout de son nez, car tout comme son père Finn, Michael a eu deux fils: Mads né à Milan en 1989 (durant son séjour en Italie) et Andreas né à Barcelone (durant son séjour au Barça), possèdent tous deux les qualités propres aux Laudrup: élégance, technique, vision de jeu.

Il se murmure que cette troisième génération de Laudrup est plus prometteuse que la précédente, on a déjà hâte de les voir à l’œuvre.

Source: SportVox
"When you coach a team such as Ajax , you must do the show and not only winning".  Morten Olsen

Hors ligne Cédric [AeF]

  • Administrateur
  • Légende
  • *****
  • Messages: 7 865
  • Sexe: Homme
  • ***
    • Voir le profil
    • Ajax en France
Re : Michael Laudrup
« Réponse #17 le: 11 juin 2011, 09:47:30 »
"Dites 33."