Le deuxième choc du groupe C entre les Pays-Bas et l'Italie à 20h45 à Berne s'annonce pour le moins brûlant. Champions du monde en titre, les Italiens attaquent l'Euro sans leur capitaine Fabio Cannavaro face à une équipe néerlandaise au potentiel offensif impressionnant malgré l'absence de Robben. Et semble-t-il un peu plus soudée. Ça promet. (Presse-Sports)
Le seul point commun entre les Pays-Bas et l'Italie, qui s'affrontent lundi soir (20h45) au Stade de Suisse de Berne, réside dans l'absence de deux joueurs clés. Touché aux ligaments de la cheville lors du premier entraînement de son équipe sur le sol suisse, Fabio Cannavaro, Ballon d'Or France Football 2006 a été opéré avec succès mais manquera cruellement à l'appel. Pour la Nazionale, qui avait bâti sa victoire en Coupe du monde en 2006 sur sa défense de fer (2 buts pris seulement), c'est assurément un vrai coup dur. « J'ai confiance. L'équipe a suffisamment d'expérience et est suffisamment bien entraînée pour obtenir un bon résultat malgré son absence », positivait Donadoni en conférence de presse après ce coup dur. Si Barzagli est certain d'être titulaire dans l'axe, Donadoni semble toujours hésiter entre Materazzi et Chiellini pour l'épauler. Adepte d'un 4-3-2-1 (modulable en 4-3-3 en phase offensive et en 4-5-1 en défense) assez prudent, avec Camoranesi et Di Natale derrière Luca Toni, Donadoni ne devrait pas faire confiance à Alessandro Del Piero, auteur de 21 buts en Serie A cette saison. « Je me sens prêt à endosser le rôle de capitaine », affirmait pourtant le plus capé de la sélection (85) derrière Cannavaro. En vain ?
Des Oranje sans pépin, ou presque
20 ans après leur premier et dernier sacre dans une grande phase finale, les Pays-Bas n'ont pas l'étoffe de leur aînés van Basten, Gullit ou Rijkaard, mais possèdent un collectif un peu plus soudé que les dernières saisons. « Je ne sais pas si c'est grâce à moi qu'il n'y a plus de clan, de scandale », affirme Marco van Basten, passé sélectionneur vingt ans après son succès en finale contre l'URSS (2-0). Privé de son feu follet Arjen Robben, touché aux adducteurs, les Oranje restent, une fois n'est pas coutume, sereins. A l'image de leur meilleur buteur Ruud van Nistelrooy (59 sélections, 30 buts). « Je suis mieux dans mes godasses qu'il y a deux ans. Beaucoup plus calme », affirme le Madrilène, de retour en grâce en sélection après une dispute avec son sélectionneur. Le conflit est désormais oublié. Un bon point avant d'affronter une équipe italienne que les Oranje n'ont battu que deux fois dans leur histoire (en 15 matches).
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