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http://www.sport24.com/sport24_article_actualite_sportive_football__zoom_sur_le_g_14_aulas_a_la_barre_du_g_14_16188.html Aulas à la barre du G 14Seul candidat à la succession de David Dein, Jean-Michel Aulas est devenu mercredi le nouveau président du G 14. Une élection en forme de consécration pour le patron de l’OL qui prend la tête du lobby rassemblant les plus grands clubs européens.Par Guillaume Loisy«The voice of the clubs»Si la ténacité de Jean-Michel Aulas peut parfois agacer en France, elle a permis à l’homme fort de l’OL de se faire une réputation de négociateur hors pair au-delà des frontières de l’Hexagone. Quand il s’agit de défendre les intérêts de l’Olympique Lyonnais auprès de la Ligue de football professionnel ou de la Fédération française, Aulas ne lâche jamais le morceau et ça, les patrons des 18* plus grands clubs européens l’ont bien compris. Réunis en assemblée générale mercredi à Glasgow, ils ont élu à la présidence de leur lobby fondé il y a 7 ans l’homme d’affaires français pour donner le ton auprès des instances internationales. Seul candidat à la succession de David Dein, ancien vice-président d’Arsenal, Jean-Michel Aulas, élu à l'unanimité, personnifiera la nouvelle politique du G 14 qui souhaite défendre ses intérêts avec un peu plus de vigueur sur des chantiers aussi vastes que les réformes de la Ligue des Champions et des calendriers des compétitions internationales mais aussi sur des sujets brûlants comme la possibilité d’indemniser les clubs dont les joueurs se sont blessés en jouant pour leur équipe nationale.Une influence en hausseLa fermeté de JMA ne sera pas de trop quand il s’agira de représenter des clubs aussi prestigieux que le Milan AC, Manchester United ou le Real Madrid auprès de Sepp Blatter, président de la FIFA, et surtout de Michel Platini. Défenseur des «petits», le nouveau patron de l’UEFA souhaite un «rééquilibrage» de la Ligue des Champions, mais aussi «rassembler» les différentes familles du football comme il l’explique dans France Football cette semaine. Le dirigeant lyonnais s'est d'ailleurs empressé d'évoquer les relations avec l'ancien numéro 10 : «Michel Platini est un homme intelligent qui a montré tout son savoir faire en arrivant à la tête de l’UEFA. La relation privilégiée qui peut s’instaurer avec Michel peut être un élément fort pour convaincre le Management Committee.»Puisque l’union fait la force, le G 14, machine à la puissance financière exceptionnelle, veut également accueillir de nouveaux affiliés de manière conséquente ces prochaines années. «Un élargissement pour ne pas avoir l’objection de n’avoir en son sein que des clubs élitistes et un élargissement géographique cher à Michel Platini, qui permette à des nations moins «huppées» d’avoir aussi un certain nombre de représentants. Un cocktail efficace qui permettrait de soumettre des propositions efficaces tout en conservant un dynamisme qui permettrait, lui, de faire avancer les choses», a expliqué le nouvel homme fort du G14. A long terme, c’est une quarantaine de membres qui devraient rejoindre le lobby. Parmi eux, des clubs huppés qui restent pour le moment à la porte comme Chelsea ou le Celtic Glasgow, mais aussi des équipes au pouvoir financier plus modestes et plus éloignées de la Vieille Europe (Kiev, Galatasaray), histoire d’élargir territorialement l’influence de l’organisation. D’ambitieux projets auxquels le président de l’Olympique Lyonnais, l’un des trois clubs français membres avec l’Olympique de Marseille et le Paris SG, tâchera se s’atteler au minimum jusqu’à la fin de son mandat à l’automne 2008.Les membres du G 14 :Real Madrid, Milan AC, Liverpool FC, FC Barcelone, Bayern de Munich, Ajax Amsterdam, Juventus Turin, Inter Milan, Manchester United, FC Porto, PSV Eindhoven, Borussia Dortmund, Paris SG, Olympique de Marseille, FC Valence, Arsenal, Bayer Leverkusen, Olympique Lyonnais
Football: Michel Platini demande la dissolution du G-1429.05.07 | 09h09ZURICH (Reuters) - Le président de l'UEFA, Michel Platini, a qualifié lundi le "G-14" de "regroupement élitiste" et demandé à ses membres de dissoudre cette association et de retirer leurs demandes de compensations pour les joueurs blessés en sélection nationale.A l'occasion du Xe congrès extraordinaire de la confédération européenne de football à Zurich, Platini a dit qu'il souhaitait que toutes les querelles du monde du football soient réglées devant le nouveau Conseil stratégique du football professionnel (CSFP)."Je demande officiellement aux grands clubs historiques du football européen de dissoudre leur regroupement élitiste, de retirer les diverses plaintes qu'ils ont déposées devant les tribunaux", a-t-il dit aux délégués des 53 fédérations rassemblés à Zurich.Il a par ailleurs demandé aux membres du "G-14" de "se rassembler avec tous les autres clubs pour engager un dialogue fructueux, productif et démocratique avec les autres membres du football européen".Créé en 2000 par les plus grands clubs européens, qui désiraient avoir leur mot à dire sur la gestion du football européen, le "G-14" rassemble aujourd'hui 18 clubs.Il s'est ouvertement affronté avec la Fifa pour avoir soutenu le club belge de Charleroi, qui demandait des compensations financières après la blessure d'un de ses joueurs en sélection."Messieurs les présidents et dirigeants des grands clubs, faites-nous profiter de votre grande expérience, de vos idées", a conclu Michel Platini."Exprimez-nous vos convictions, la porte de l'UEFA est grand ouverte, rejoignez-nous, je vous promets que vous ne serez pas déçus. Je suis convaincu que vous entendrez cet appel, car il va dans le sens de l'histoire, dans le sens du progrès au service du football."
Aulas c'est vraiment le Sarkozy du football européen
Il y a un business exubérant autour des clubs anglais»Foot. Un universitaire analyse la vague de rachats d’équipes par des magnats étrangers.Par Losson ChristianRuée sur le foot anglais. Après l’arrivée du très controversé Thaïlandais Thaksin à la tête de Manchester City (lire page 20), un milliardaire sud-africain, Johann Rupert, appuyé par le propriétaire de la franchise de foot américain des Miami Dolphins, Wayne Huizenga, lorgne Blackburn. Une grosse fortune de Hongkong, Carson Yeung, souhaiterait racheter Birmingham City. Le forcing de Stan Kroenke, autre magnat américain, pour augmenter sa part dans le capital d’Arsenal, a eu raison des réticences des dirigeants des Gunners. A l’arrivée, plus de la moitié des clubs anglais de première division pourraient donc passer dans les mains d’investisseurs étrangers, contre trois il y a un an (Fulham, Chelsea et Manchester United). Décryptage avec Geoff Pearson, directeur des études du MBA «football industries», de l’université de Liverpool. Pourquoi le football anglais suscite-t-il autant de convoitises? Personne ne sait. D’autant que l’emballement est hallucinant. On peut comprendre l’appétit d’investisseurs pour des monuments comme Manchester United (MU), Liverpool, Arsenal, avec en ligne de mire l’idée d’un investissement juteux. Mais de là à se prendre de passion pour Manchester City ou West Ham ou Blackburn. Et encore, à ce jour, un seul club dégage de réels profits : Manchester United. Les nouveaux entrants tablent sur la hausse du prix des billets, le merchandising, et surtout sur l’augmentation des droits de télévision, renégociés l’an passé et qui culminent à plus de 4 milliards d’euros sur trois ans. La clé, c’est l’image, le sport spectacle, donc les droits télés ? Plus de 200 pays s’arrachent les droits de la Premier League. Et les grands clubs, MU et Liverpool en tête, militent pour négocier les leurs individuellement, ce qui pourrait leur permettre de doubler leurs rentrées. Les autorités n’ont pas donné leur feu vert, mais lâchent du lest. Le vainqueur du prochain championnat devrait empocher plus de 100 millions d’euros, près de deux fois ce que Chelsea a récolté lors de la saison 2005-2006. La moyenne des gains par club s’élèvera à près de 60 millions d’euros.Reste que Manchester United, ex-n° 1, pointe désormais au 4e rang du classement des clubs européens les plus riches. C’est conjoncturel. Les nouveaux propriétaires des clubs anglais en profitent pour opérer une réduction des coûts de fonctionnement, un contrôle des transferts et une commercialisation agressive de la marque. Ainsi le cabinet d’affaires Deloitte vient de calculer que les clubs de la Premier League pesaient pour un quart des 13 milliards d’euros générés par le marché européen du foot. Ce n’est pas un hasard si 8 clubs anglais figurent dans le top 20 des clubs les plus importants financièrement la saison passée.Y a-t-il une bulle spéculative qui se forme autour du foot anglais ? Il y a une exubérance un peu délirante, d’autant que les investisseurs achètent le plus souvent à crédit et spéculent sur la revente, comme la famille Glazer, qui a emprunté 80 % du 1,2 milliard d’euros sorti pour racheter MU.Va-t-elle exploser ? Cela fait dix ans qu’on le dit. Le prix des tickets a atteint des limites : plus de 1 200 euros l’abonnement annuel à Arsenal, record national. Sans parler de l’obligation d’acheter, désormais, les autres matchs : Cup, Ligue des champions. Ce qui revient à filer votre numéro de carte de crédit au club. Le ticket coûte en moyenne 60 euros à Manchester depuis le rachat par la famille Glazer, contre 50 auparavant. Il y a une sorte de collusion informelle entre nouveaux investisseurs pour que cela se poursuive.Le foot est-il plus que jamais une marchandise comme les autres ? Non. Le libre marché ne peut pas tout résumer. Chaque club est, de facto, un monopole, et doit être régulé. Le foot est certes l’archétype de la dérégulation depuis l’arrêt Bosman, mais l’absence totale de gouvernance est alarmante. Les fédérations défendent d’abord la loi du cash avant celle du sport. Alors qu’elles devraient pousser soit à limiter le prix des places, soit à aider les fans les plus populaires à payer leur abonnement. Elles deviennent une caisse enregistreuse. Pour rentabiliser la rénovation de Wembley - plus d’un milliard d’euros - la FA (Football Association) n’a pas hésité à faire payer 140 euros le prix pour la finale de la Cup - 15 euros le programme - et compte, désormais, y faire jouer les demi-finales. Les autorités sportives deviennent à la fois juge, arbitre et businessmen. Le tout avec l’aval du gouvernement, qui empoche 1 milliard d’euros de taxes annuelles du foot pro anglais.Pourtant, les fédérations ont tout à perdre de la création d’un championnat européen regroupant les clubs les plus riches, comme menace de l’organiser le G14, au sein duquel ils sont regroupés. Cette superligue européenne a été proposée en 1998. Elle arrivera bientôt, c’est inévitable. L’argent finira par balayer les réticences des clubs qui proclament encore leur attachement pour leur championnat national. On commencera par la jouer l’été, par exemple. Le dernier rempart, ce sont les supporteurs. Ce sont eux qui ont la clé. Les télévisions payeront-elles pour diffuser des matchs dans des stades vides ? Mais, à part le boycott orchestré par des fans de Manchester United qui ont formé leur propre club (le FC United of Manchester), les supporteurs, fascinés par la perspective de voir couler le cash, n’ont pas bronché. L’époque des mécènes qui s’achetaient une passion, façon Jack Walker, qui a mis toute sa fortune pour voir les Blackburn Rovers gagner le championnat avant de mourir une fois le titre en poche, est révolue. Place au foot business.
Foot - G14 - Content d'avoir à disparaître !Le G14 réserve la décision qu'il prendra au sujet de son avenir le 15 février, a-t-il fait savoir mardi, mais en saluant, dans un communiqué, «l'intention de la FIFA et de l'UEFA de corriger les déséquilibres» sa dissolution future, annoncée par L'Equipe, ne fait guère de doute. Le lobby des grands clubs européens, présidé par Jean-Michel Aulas, a trouvé son compte dans la signature d'un accord, à Zurich, entre eux et les deux instances.«En entrant dans un dialogue réel et mature avec les clubs, l'UEFA et la FIFA ont signalé leur intention de corriger les déséquilibres qui existent dans la gouvernance du football aux niveaux européen et international, commente le G14 sur son site. A travers la création d'une nouvelle association, indépendante, l'Association européenne des clubs, les clubs seront représentés de façon appropriée dans les instances décisionnaires de l'UEFA et la FIFA et un grand nombre de dossiers, comme la compensation pour la participation d'un joueur dans un Championnat d'Europe et dans un Mondial, devraient être résolus».«Quand une telle association sera en place, poursuit le texte, cette entité devrait devenir la seule instance représentative pour défendre les intérêts des clubs aux niveaux européen et international». Le texte signé mardi était une «déclaration d'intention qui marque le début de nouvelles relations et conduira à la dissolution du G14 et le retrait des plaintes qu'il a déposées devant les tribunaux». (Avec AFP)
Foot - UEFA - Wenger veut créer une «Super League»Malgré la dissolution du G14, le manager d'Arsenal, Arsène Wenger, a confié samedi son envie de créer une «Super League» : un championnat qui regrouperait les meilleurs clubs européens et qui serait organisé sous l'égide de l'UEFA. «La fin du G14 signe la fin d'une Super League européenne sous la bannière des clubs (...) Rien ne pourra être décidé par des cours civiles désormais, les clubs ont dit qu'ils n'organiseraient pas de compétition qui ne soit pas sous la tutelle de l'UEFA ou de la Fifa. Mais la Super League européenne verra le jour, sous la bannière de l'UEFA», a prédit le Français, qui devrait cependant se heurter au refus Michel Platini. Le président de l'instance européenne serait hostile à un tel projet. (Avec AFP)http://www.lequipe.fr/Football/breves2008/20080217_005424Dev.html
